Dans la folie des préparatifs de Noël, je n'ai pas du tout eu le temps de photographier les cadeaux "faits maison". Tant pis ! Dans ce billet fourre-tout, je me contenterai de mettre quelques clichés pris ces derniers jours avec mon cadeau à moi, qu'il faut que j'apprenne à maîtriser...

Vous y verrez quand même du "fait main" : il y a une trousse pour Chloë, l'amie de l'un de mes fils, qui vient de changer d'âge. Il y a aussi la robe que ma fille s'est faite pour le mariage de l'un de ses cousins. Je lui ai appris à coudre il y a tout juste deux ans, pendant les vacances de Noël. Depuis, elle a fait du chemin ! Sa robe longue lie-de-vin est un modèle sorti de son imagination. Pour le devant du corsage, elle a utilisé un patron Burda qu'elle a grandement modifié. Pour la jupe cloche, elle s'est servi d'un compas de fortune géant. 

Je me tais à présent : place aux images !

Trousse matelassée. La partie unie noire a été quiltée à la machine ("main libre")

Modèle unique

Lille hier, sous le soleil

Ce que j'aperçois le soir de la fenêtre de ma cuisine

Excellente fin d'année à tous ! Et merci de vos visites tout au long de l'année 2015 !

J'ai un faible pour les robes chasubles parce qu'elles sont faciles à vivre et  faciles à coudre. On peut même transformer légèrement certains patrons de robes pour les "chasubler". Avec ce modèle Burda qui, au premier coup d'oeil, ne semblait pas trop correspondre au genre que je souhaitais, je n'ai finalement pas eu grand chose à faire pour obtenir une robe portable en toutes circonstances. 

J'avais acheté au marché aux tissus de Courtrai un mètre cinquante de velours noir pour trois fois rien et je comptais bien l'utiliser pour réaliser ma robe. Mais j'avais lu les explications du magazine en diagonale et je n'avais pas remarqué qu'il fallait impérativement un tissu extensible (le modèle d'origine est en jersey technique). Sans grand espoir, j'ai tiré sur mon velours en espérant qu'il contienne de l'élasthanne et c'était le cas ! J'ai donc pu coudre cette robe qui, je pense, sera un basique de ma garde-robe : 

La fermeture à glissière ne va pas jusqu'en bas : j'ai cousu le devant de la robe sous la fermeture
mais en ménageant une fente en bas pour plus d'aisance (Modèle 125 du Burda Style 06/2013)

Il y a des surpiqûres partout !

On voit bien ici les découpes du dos et les surpiqûres brodées autour du col et des emmanchures

Eh bien voilà : ça m'en fait une de plus ! Mais comme je n'achète pratiquement plus de vêtements, je ne peux pas me permettre de chômer !

L'une des choses que j'aime particulièrement concernant le  tricot, c'est que l'on peut n'en faire qu'à sa tête : pas besoin d'être super douée pour se lancer au petit bonheur la chance, sans avoir à suivre les directives d'un patron exigeant comme en couture. Pas la peine non plus d'avoir toutes les pelotes dont on a besoin pour tricoter un pull : on peut très bien accommoder les restes. Les rayures sont là pour ça !

Le pull qui va apparaître dans une seconde sur vos écrans illustre bien mon propos. J'avais en stock du bleu layette et du bleu jeans qui ont accepté de se marier à condition qu'il y ait de la dentelle et une volée de grains de riz. A partir de ce cahier des charges peu contraignant, j'ai tricoté un pull qui me va comme un gant de laine :

Pingouin Esterel bleu clair 100% coton - Phil Crochet de Phildar denim 100% coton

Point de riz et point dentelle - Emmanchures raglan

C'est une première étape. Peut-être qu'un jour j'en ferai un autre en agneau fuchsia ou céladon par exemple. En attendant, je vous montre celui qui est déjà fait et déjà porté avec plaisir :

C'est le blouson 115 du Burda Style de mars 2012. J'avais envie de le coudre depuis belle lurette. Une fête de famille m'a donné l'occasion de me lancer. Je n'ai pas eu à m'interroger longtemps sur le tissu qui conviendrait : j'avais dans mon placard un velours brodé qui ne demandait qu'à être utilisé !

Velours acheté au marché aux tissus de Courtrai.  Pour la doublure, coton noir provenant du même endroit.

Pour vous le présenter, je lui ai associé une robe en jersey réalisée cet été pour essayer ma surjeteuse. 

Robe à col bénitier cousue sans patron, en m'inspirant d'un modèle de T-shirt Burda.
La robe est porté sur un T-shirt car le décolleté est vraiment plongeant !

Et puisque la fête de famille dont je vous parlais m'a conduite ce week-end à Paris, je vous offre en prime quelques photos des lumières de la capitale (clichés pris au Printemps et aux Galeries Lafayette) :