Lorsque l'on part étudier six mois en Italie, on prévoit forcément dans ses bagages un peu de place pour un appareil photo. Et peut-être même pour deux appareils, parce que le numérique c'est bien mais il paraît que rien ne vaut un Polaroïd... C'est en tout cas ce qu'affirme ma fille qui m'a demandé de bien vouloir lui réaliser des étuis en cuir pour protéger ses deux nouveaux jouets. Je me suis exécutée avec plaisir bien évidemment !

Etui pour Polaroïd. Cuir molletonné et brodé

Etui pour appareil photo numérique. Cuir molletonné et brodé

Et pendant que j'y étais, j'ai ajouté un porte-clef pour son tout nouveau logement situé beaucoup trop loin de la maison... :

Je vous avais montré ici ce que Florence m'avait commandé pour sa fille Faustine. Voici aujourd'hui ce que Pauline, son autre fille, et Fernán, l'amoureux de cette dernière, recevront bientôt : des trousses de toilette pour ces voyageurs qui s'apprêtent à quitter le Chili afin de s'installer en Espagne. 

Trousse de toilette base quiltée. Toile de Jouy et lin corail

Trousse de maquillage assortie

Trousse de toilette molletonnée. Cinq poches intérieures

Pas la peine de vous dire qui recevra quoi !

Faustine est étudiante Erasmus. Elle arrive aujourd'hui d'Espagne pour fêter Noël en famille, mais en janvier il lui faudra reprendre l'avion et  le chemin de la fac . Lors de ce retour, dans ses bagages, il y aura ce que Florence, sa maman, lui a commandé :

 Il s'agit d'une trousse de maquillage zippée et de sa trousse de toilette assortie. A l'intérieur de cette dernière, une bande élastique permet de maintenir les flacons en place.

 La partie supérieure de la trousse de maquillage et l'ensemble de la trousse de toilette ont été quiltés main libre. Il y avait un petit moment que je n'avais pas fait ça !   

 Le bruit de la machine à coudre semble ne pas avoir dérangé Gary qui adore passer ses journées dans l'atelier :

Je vous souhaite de vous reposer autant que lui ce week-end !

Juste avant de partir en vacances, au moment où je préparais ma valise, je me suis dit que ma trousse de toilette avait l'air un peu fatiguée ; quelques jours de repos au grand air n'avaient aucune chance d'améliorer son état. Il m'a alors fallu faire ce que mon mari déteste au plus haut point : coudre à la dernière minute l'indispensable qui, à ses yeux, est évidemment futile. Je n'avais bien sûr pas le temps de fignoler, il me fallait du basique, réalisé avec ce que j'avais sous la main. Puisqu'il me restait suffisamment de toile enduite (utilisée ici pour mon imper), j'ai décidé que ma trousse serait étanche ; et comme il m'en restait vraiment suffisamment, j'ai cousu deux trousses ! (après tout, ça prend à peine plus de temps que d'en faire une seule...)

Pour qu'elles se tiennent bien, je les ai molletonnées et pour qu'elles ne soient pas trop tristounettes, je les ai doublées de lin rose saumon puis j'ai ajouté des perles en bois aux fermetures Eclair. 

Ensuite, je me suis sentie tout à fait disposée à remplir ma valise !

Si c'est d'actualité, je vous souhaite d'excellentes vacances !

Pour la remercier de son dévouement tout au long de l'année, Coline voulait offrir à Rosa, son institutrice, un joli cadeau. Plutôt que d'attendre le dernier jour d'école, elle a choisi de lui offrir aujourd'hui car ce jour est spécial pour Rosa : elle fête en effet ses 40 ans ! Alors Coline et sa maman m'ont demandé de réaliser une trousse en cuir dans ces couleurs vives qu'affectionne Rosa : 

YYY

Cuir orange et violet 

Motif "écailles" comme ici mais dans une version beaucoup moins sobre !

YYY

Je ne peux m'empêcher de profiter de l'occasion pour souhaiter également un joyeux anniversaire à ma fille qui fête quant à elle ses vingt ans aujourd'hui ! Voici comment nous avions pu annoncer sa naissance :

50 ans après les Alliés,

le 6 juin 1994,

Aliona

a posé le pied sur le sol français où l'attendaient avec impatience son grand frère Yacha et ses parents 

Le faire-part de naissance du grand frère avait été assez similaire :

500 ans après Christophe Colomb,

le 12 octobre 1992,

Yacha 

a découvert un Nouveau Monde où l'attendaient avec impatience son papa et sa maman 

Cent ans après la naissance de Yori, le plus jeune de la famille, il y aura sans doute un événement majeur mais il va falloir attendre un peu pour en avoir confirmation...

Pierre-Antoine - assurément mon plus jeune client - m'avait demandé s'il était possible que je transforme en une trousse ou deux un morceau de simili-cuir "qui traînait depuis longtemps chez lui". La mission m'a paru à ma portée et j'ai donc pu lui remettre les deux trousses commandées, l'une grande et ronde :

et l'autre petite et rectangulaire :

Jamais rentrée n'aura été préparée aussi tôt !

Au printemps, il paraît que l'envie de faire place nette peut toucher les sacs à main ! Ce fut  le cas chez moi en tout cas : mon sac s'est vu offrir une panoplie toute neuve pour ranger son contenu rationnellement. Voici une petite photo d'ensemble :

Si ça vous dit, je vous montre chaque élément d'un peu plus près.

Tout d'abord, le plus simple et le plus petit : l'étui à mouchoirs

Ensuite, à peine plus grand, le porte-monnaie en cuir :

En troisième position, la grande trousse pour ranger stylos, carnet, lunettes, agenda, clef USB, etc :

On continue avec une autre trousse, "beauté/santé" cette fois :

Et pour finir, ce qui a été le plus long à réaliser : le portefeuille en cuir :

Toutes ces petites affaires cohabitent avec bonheur là-dedans :

Chez vous aussi, le printemps donne envie de tout ranger ?

Avez-vous déjà remarqué à quel point nos erreurs font travailler notre imagination ? Je suppose que oui. Je l'ai à nouveau constaté lorsque j'ai voulu faire la housse de tablette d'Anne-Charlotte. Après avoir coupé les pièces en cuir, je me suis rendu compte que je n'avais pas respecté les mesures et qu'elles étaient beaucoup trop petites. Il était bien sûr hors de question que je les jette ; j'ai simplement décidé de m'en servir pour ma propre housse de tablette, en attendant que l'inspiration vienne m'expliquer comment utiliser ces morceaux de cuir à bon escient. Et l'inspiration est venue très rapidement. J'ai tout d'abord décidé d'ajouter du cuir violet pour obtenir une pochette à la bonne taille puis j'ai dessiné une feuille de gingko biloba que j'ai ensuite découpée dans le cuir violet ainsi que dans un tissu assorti. J'ai appliqué mes deux feuilles sur la partie noire après avoir brodé l'ensemble de la trousse. Il ne me restait plus qu'à finir la housse avec la méthode habituelle.

Assez de blabla, voilà le résultat :

Je suis très satisfaite de ce que j'ai finalement obtenu !

EDIT de 22 heures :

Une dernière photo sur laquelle les couleurs sont plus proches de la réalité :

Lorsque j'ai connu Anne-Charlotte, c'était une toute petite fille, mignonne comme un coeur. Elle a quitté le Nord il y a bien longtemps pour le Sud ensoleillé mais même là-bas, les tablettes ont besoin de s'emmitoufler pour être bien protégées. Lorsque Michèle, sa maman, m'a demandé de lui réaliser une housse pour Ip@d en cuir noir, doublée de tissu à pois, j'ai répondu d'accord avec grand plaisir. 

Les photos ont été prises à la lumière parcimonieuse du Nord au mois de novembre. Désolée pour leur piètre qualité !

Cuir brodé - Tissu en coton noir à pois blancs - Deux fermetures à glissière - Molleton

Je n'aime pas les oeuvres inachevées car elles me semblent synonymes de perte de temps et d'argent ; je n'aime pas non plus travailler sur plusieurs ouvrages simultanément (dans une même catégorie s'entend  : le tricot par exemple), par crainte justement de les voir se transformer en oeuvres inachevées. Mais avec tous ces "je n'aime pas", j'ai bien failli renoncer à la broderie que j'aime beaucoup ! En effet, j'ai commencé il y a quelque temps les pois de senteur de Véronique Enginger en ayant la bonne idée de les broder en un fil sur un fil. A l'époque je ne connaissais pas encore le bonheur de contempler le monde à travers des verres progressifs. Plus le temps passait, et moins je parvenais à aligner quelques croix sur ma toile de lin. J'étais cependant incapable de renoncer. La semaine dernière, j'ai fini par prendre la décision qui s'imposait : arrêter là mon ouvrage, en transformant le joli bouquet de pois de senteur aux tiges nouées en une version réduite aux tiges tronquées. Je trouve finalement que cela ressemble assez aux petits bouquets "sans queue" que nous offrent les jeunes enfants. 

Du lin, du coton, de la dentelle et des perles en bois pour que mon oeuvre inachevée se rende utile en devenant trousse

Des fleurs pas vraiment de saison, mais le temps est tellement printanier en ce premier jour d'automne que ça n'est pas bien grave !